La calligraphie arabe : Historique et styles d’écriture

Quand est née la calligraphie arabe ?

Le développement de l’écriture arabe

s’est donc fait avec l’arrivée de l’islam.

Révélée oralement au prophète à partir de 610, ses transcriptions rassemblées à partir de 653 par le  calife ‘Otman,

la parole divine

insuffle un formidable élan à l’écriture Arabe. 

Rendue obligatoire par l’administration Omeyyade dès la fin du VIIe siècle,

l’écriture arabe connaît une extraordinaire diffusion au Proche-Orient,

en Asie, au Maghreb, et en Andalousie grâce à l’expansion de l’empire  musulman.

Les premières copies du coran étaient écrites en style Hijazi,

d’autres styles apparaissent tout de suite après, comme le Mashq, le Naskh., et le Koufi.

Le koufi : style d’écriture développé à dans la ville de Koufa en Iraq dans la deuxième décennie de l’ère islamique,

c’est avec ce style que furent écrits les premiers exemplaires du Coran après le Hijazi.

La nécessité de magnifier la parole sacrée s’impose alors dès les premiers corans,

la calligraphie arabe se développe progressivement et va constituer une composante essentielle de l’art Arabo-Musulman.

La nécessité de magnifier la parole sacrée s’impose alors dès les premiers corans, la calligraphie se développe progressivement et va constituer une composante essentielle de l’art Arabo-Musulman.

Avec l’expansion de l’Islam, vecteur essentiel de la propagation de la langue Arabe, des copies du Coran sont réalisées dans les pays conquis.

Chaque culture modèle progressivement l’aspect graphique à l’image de ses traditions culturelles, faisant de l’écriture un facteur identitaire.

La calligraphie qui avait au début un rôle avant tout pratique, va devenir très vite un vecteur artistique dans les arts d’Islam, dans la littérature et la poésie.

Le matériel utilisé

Le papier (Feuille , papyrus …)

L’encre

Le Qalam

Les différents styles de calligraphies de la langue arabe :   En voici quelques-uns …

Le Diwani : d’origine Turque, et ayant connu son summum durant le règne Ottoman, ce style de calligraphie arabe se définit par l’élongation des caractères et son allure ornementale prononcée.

Le Koufique : anguleux et géométrique ; style utilisé autrefois par les scribes de Koufa pour la copie des Corans. Il a servi aussi à la gravure des inscriptions dans la pierre. Il est encore très employé de nos jours dans la décoration architecturale.

Le Thuluth : apparue au 7e siècle, est une calligraphie statique et monumentale, surtout utilisée à des fins décoratives dans les manuscrits et les inscriptions. Elle a également servi pour la copie des Corans, surtout pour les têtes de chapitre et les colophons. On la juge comme la plus importante des écritures ornementales.

Le Naskhi : dont les origines remontent au 8e siècle, a gagné en popularité après que le calligraphe notoire Ibn Mouqlah l’eu retravaillée au 10e siècle en une forme plus rythmée. Avec l’arrivée du papier, qui succéda au parchemin, et grâce à Ibn Al-Bawbab qui en fit une calligraphie élégante, ce style gagna ses lettres de noblesse et servit d’écriture principale pour les Corans. Aujourd’hui, il y a plus de Corans copiés en Naskhi que dans toutes les autres écritures arabes réunies. Elle est presque toujours composée de courts traits horizontaux et de verticales d’égale hauteur au-dessus et au-dessous de la ligne médiane. Les courbes sont pleines et profondes, les jambages droits et verticaux.

Le Taliq : aussi appelé Farsi, est léger et élégant, comme suspendu ; créé par les calligraphes de la Perse pour les recueils de poésie, il est devenu un des styles prépondérants chez les Persans, les Indiens et les Turcs.

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